samedi 19 novembre 2011

Maltraitance - 10 mois de prison requis contre le directeur d'un parc animalier

Question personnelle : Pourquoi le zoo est-il encore ouvert?



Maltraitance - 10 mois de prison requis contre le directeur d'un parc animalier



La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile dans une affaire d’actes de cruautés sur des animaux sauvages du parc Oceafaunia de Labenne (40). Le TGI de Dax rendra son délibéré le 16 janvier 2012.

10 mois de prison requis contre le directeur d'un parc animalierLe substitut du procureur de Dax (40) a requis dix mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer une profession liée aux animaux pour une durée de 3 ans à l’encontre du propriétaire du parc animalier Oceafaunia (24/10/11). Il est notamment poursuivi pour sévices graves sur animaux et exercice illégal de la médecine vétérinaire. Au total, ce sont huit procès-verbaux qui ont été dressés par les autorités de la DDPP*.

Morts suspectes

En 2009, la DDPP* des Landes avait découvert, au cours d’une enquête dans le parc Oceafaunia de Labenne, que la mortalité des animaux avait augmenté de 38 % en un an. Les autopsies de sept spécimens, dont certains issus d’espèces protégées par la CITES**, révèleront des actes barbares commis à leur encontre (coups de masse, morts par strangulation et même par balle).

Les conclusions de l’enquête rapportent également que certains animaux, parmi les 200 qu’abrite ce parc de 5 hectares (dont des zébus, lémuriens, chouettes Harfangs, kangourous, ratons-laveur, dromadaires, zèbre...) ne sont pas détenus dans des conditions répondant à leurs besoins physiologiques.

Vers une saisie des animaux ?

La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est constituée partie civile aux côtés de la Fondation Brigitte Bardot, de la SPA et de l’ordre national et du syndicat régional des vétérinaires, attend une peine à la hauteur de la gravité des faits reprochés. Elle estime en outre que l’interdiction d’exercer une profession en relation avec les animaux est indispensable. Le parquet a également requis le retrait de l’ensemble des pensionnaires, au profit de la Fondation 30 Millions d’Amis et de la Fondation Bardot, qui les replaceront dans d’autres structures dignes de confiance.

Le tribunal correctionnel de Dax a mis sa décision en délibéré au 16 janvier 2012.

*Direction départementale de protection des populations
*Convention de Washington sur les espèces menacées de faune et de flore sauvages


Source : 30 millions d'amis



Sévices sur animaux à Labenne (40) : dix mois de prison avec sursis requis

Le gérant du parc Oceafaunia est soupçonné d'actes de cruauté. Des autopsies sur un wallabie et un lémurien notamment ont révélé des traces de coups, des fractures et des hématomes

Dix mois de prison avec sursis ont été requis contre le gérant du parc (Photo Loïc Dequier)

Dix mois de prison avec sursis ont été requis contre le gérant du parc (Photo Loïc Dequier)


Grosse affaire lundi soir au tribunal correctionnel de Dax.

Le gérant du Parc animalier Oceafaunia comparaissait pour des actes de cruauté sur des animaux de son parc. Dix mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer une profession liée aux animaux ont été requis par le substitut du procureur Benoît Fontaine. Le jugement a été repoussé au 16 janvier.

Parmi les parties civiles, on retrouvait notamment la fondation 30 Millions d'amis, la SPA et la fondation Brigitte Bardot.

Il est reproché au propriétaire du parc Oceafaunia de Labenne (où 200 animaux exotiques vivent comme des zébus, lémuriens ou des wallabies) des sévices graves et des actes de cruauté sur animaux.

La direction de la cohésion sociale et de la protection des populations du département des Landes (DDCSPP) a remarqué notamment que la mortalité avait augmenté de 38 % et plus de 20 décès ont été constatés en un an.

Des euthanasies, qui semblent être de convenance, ont été réalisées par le gérant lui-même.

Sept animaux, dont une chouette, un lémurien et un wallabie, ont été autopsiés et des traces de coups, des fractures, des hématomes ont été découverts.

L'actuel gérant nie et précise qu'il a mis fin à l'agonie des animaux. Son avocat Me Vincent Asselineau a plaidé la relaxe et dénoncé des « conditions de nullité dues à l'imprécision des 9 chefs d'accusation ». Jugement le 16 janvier 2012.


Source : Sudouest.fr

Aucun commentaire: