jeudi 29 janvier 2009

Formation étonnante

Bonjour,

Le 14 janvier dernier, je sus intervenue dans le cadre d'une formation pour les professeurs sur les projets de solidarité internationale ai j'ai été très surprise, aussi bien positivement que négativement.

Positivement d'abord car l'organisateur et formateur était très intéressant et ouvert. Il a séjourné au Vietnam pour des projets de solidarité. J'avais participé à une formation de ce genre il y a quelques années, et c'était - soyons honnête - du blabla truffé d'énormités. Alors que ce 14 janvier, le formateur nous a donné beaucoup d'informations pratiques (comment monter le projet, des témoignages...).

Négativement ensuite, au travers du témoignage de deux professeurs. Une partie de leur projet était très intéressant et utile. Ils aident un village d'Afrique depuis 2005. Ils ont construit une école, un puits, un foyer.

La première question qui m'est venue est : Où est l'échange? La solidarité internationale ne consiste pas à donner en grand occidental détenteur de tout. Je ne pense pas que c'était l'intention de ces deux professeurs, mais c'est un point crucial auquel je pense qu'il faut faire très attention. A l'inverse, parmi les participants à cette formation, un professeur m'a raconté qu'elle faisait, entre autre, travailler ses élèves sur la musique malienne, de la musique typique au rap. Des artistes maliens allaient venir bientôt. C'est l'exemple même d'un vrai échange culturel.

Mais ce qui m'a vraiment dérangée, c'est leur attitude face à l'aspect écologique du développement durable. Ils ont financé la construction d'un puits, d'un foyer, d'un poulailler et bientôt d'une cantine. Belles initiatives. Mais lorsque je leur ai demandé dans quelle mesure ils prenaient en compte l'environnement dans la construction et la mise en place de l'électricité, j'ai eu la grande surprise de m'entendre répondre qu'ils avaient fait au mieux et installé un générateur! Face à ma suggestion de ne pas amener avec eux les techniques reconnues néfastes pour l'environnement, je me suis heurtée à une forte agressivité (j'ai pourtant été aimable!). Je leur explique donc que je ne remets pas en cause l'utilité de leur projet mais qu'il me semble important de ne pas amener avec nous la pollution et toutes les conséquences que nous lui connaissons.
Et là... Ô stupeur! Ô choc! Voila mes deux professeurs qui m'expliquent que nous ne devons pas nous positionner en grands blancs détenteurs du savoir. J'avoue que je ne m'attendais pas à celle-là! En quoi refuser d'exporter des techniques néfastes est-il se positionner en supérieur? C'est simplement refuser de salir et de nuire à des pays dont la nature est encore relativement vierge.
Ils ont également oser affirmer que leur but était que leur projet soit pérenne, d'où les techniques choisies! Or le développement n'est durable que s'il respecte ses trois piliers : social, économique et écologique. Si l'un des trois manque, le projet n'est pas durable.





Malheureusement, de nombreux projets de solidarité internationale, quelque soit leur origine, ne sont pas durables car ils ne tiennent pas compte de l'environnement de ces pays auquels on vient en "aide". Drôle d'aide que d'amener les produits chimiques, le CO2, le méthane et autres pollutions écoeurantes! Quand nous savons pertinemment les effets de toutes ces techniques et que nous luttons contre, pourquoi les propager et détruire de nouveaux pays?

dimanche 25 janvier 2009

Recette du jour : Galette des rois

Bonjour,

Je n'aime pas trop la galette des rois. Je n'étais donc pas particulièrement enthousiaste à l'idée d'en manger chez des amis et j'ai été délicieusement surprise. Il se trouve que c'était fait maison. J'ai récupéré la recette et je l'ai refaite, version bio bien sûr.



Galette des rois bio :


Les ingrédients :

Pour 8 personnes :

2 pâtes feuilletées à dérouler (pur beurre)
100 g de beurre
125 g de poudre d'amande
100 g de sucre
2 oeufs + 1 oeuf pour la dorure

(oeufs bio achetés à Naturalia)


Dans un saladier, mélangez le beurre mou avec le sucre en poudre et la poudre d'amande. Ajoutez les 2 œufs l'un après l'autre, après les avoir bien incorporés à chaque fois.

Déroulez une pâte feuilletée sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.A l'aide d'un pinceau, humidifez les bords de la pâte sans déborder vers l'extérieur.




Répartissez la crème d'amande au centre de la pâte. Pour les amateurs de tradition, c'est LE moment de mettre la fève. Déposez délicatement une seconde pâte feuilletée sur la première. Appuyez sur les bords de la galette avec les doigts pour qu'ils adhèrent bien, puis repliez-les vers l'intérieur jusqu'à la garniture pour bien enfermer cette dernière. Appuyez de nouveau avec les doigts sur les bords, puis chiquetez-les en les entaillant avec la pointe d'un couteau. Mélangez un œuf avec une cuillère à café de lait, puis badigeonnez-en la galette une première fois. Placez-la au réfrigérateur pendant 30 minutes, puis badigeonnez-la de nouveau.Attention à ne pas déborder sur les côtés de la galette en badigeonnant, car cela aurait pour effet d'empêcher la pâte feuilletée de monter. Avec la pointe d'un couteau, dessinez des diagonales sur la galette, ou tout autre forme que vous souhaitez (épis, couronne, etc).Enfournez à 240°C pendant 10 minutes, puis baissez la température à 180°C pour les 20 dernières minutes de cuisson.





Et bien sûr, la couronne était faite maison, à l'effigie du bio.




jeudi 22 janvier 2009

Sooooooooldes 2!

Ca y est! Les T-shirt en coton biologique de monoprix sont à -50%!!!!!!!!

Geneviève et Clémence, vous pouvez y aller!

samedi 17 janvier 2009

La terre et nous : Exposition




Ce matin, je suis allée préparer la sortie pour mes petits nélèves avec une collègue à la Cité des Sciences.


Cette exposition, "La terre et nous", n'est pas très grande mais intéressante pour voir ou revoir les bases du développement durable. Ce qui est intéressant, c'est que ce n'est pas ultra simplifié. Des thèmes et termes assez subtiles autant que des sujets simples y sont abordés : les streamers comme les chiffres clés, la géophysique comme le tri sélectif.


De plus, nous bénéficierons de deux ateliers : "Mon empreinte écologique", et "La mémoire". Je vous raconterai mardi.



J'aime beaucoup l'affiche de l'exposition avec cette belle métaphore de l'orange pressée. D'ailleurs cette métaphore se perpétue sur le site. A chaque fois que vous cliquez sur la main, l'image s'anime et une information sort du presse-orange. Vous pouvez le voir ici.

La vérité sort de la bouche des enfants

Bonjour,

Régulièrement, lorsque je travaille sur le développement durable avec mes élèves, une question revient souvent :

"Mais, Madame, pourquoi les gens s'occupent d'abord de l'argent avant les hommes ou la planète? C'est bizarre/ débile/ ouf/ une dinguerie!"

Rien à rajouter...

lundi 12 janvier 2009

Sooooooooldes!

Oui Oui Oui, on peut être écolo et aimer être jolie, les vêtements.
Sus à l'image de l'écolo habillé en sac de patates et qui passe ses journées dans le Larzac (si, si,je connais des personnes qui pensent encore comme ça!).

Un tuyau : Les T-shirts en coton biologique ET équitable Monoprix (promis, je n'ai pas d'action dans ce magasin, mais j'habite à côté et on peut vraiment y faire des trouvailles). Hors soldes, ils sont assez chers : de 14€90 à 19€90. Mais dès qu'ils sont en soldes, ils deviennent très abordables. Cela fait deux étés que je fais une razzia sur les T-shirt lorsqu'ils sont à moins 70 %, c'est à dire à peu près 5€95. Qui dit mieux? Et ils sont très jolis.
Par exemple, l'été dernier, des créateurs ont dessinés les illustrations des T-shirt.





Cet hiver, rebelote, les soldes sont là. Pour l'instant, les T-shirt ne sont "qu'à" moins 30%. Je n'en ai donc acheté qu'un. J'attends des remises plus intéressantes pour me jeter sur les jolis T-shirt rayés.
Voici une photo du col (pour voir le logo) de mon bio T-shirt mauve :




Voici l'étiquette de leurs textiles bio :






Je sais que Monoprix ne crée pas ces T-shirt par pure bonté d'âme et que l'effet de mode et les profits sont importants pour la marque, mais, en achetant des vêtements bio chez eux ou ailleurs, vous agissez sur l'environnement. A chaque fois que vous vous offrez ces habits en matière bio, un peu moins de produits chimiques sont déversés dans la terre.
Le vrai vote est la carte de crédit. En achetant, on agit. Achetons responsable.



La recette du jour : Tarte au chou, carottes version colombo.

Voici la tarte du jour. Dans notre panier bio de la semaine, il y avait entre autre un chou blanc et des carottes. En cherchant sur internet, je suis tombée sur une recette intéressante sur le blog de http://patitifarecette.canalblog . J'ai juste pris du colombo au lieu du curry.


Tarte de chou et carottes au colombo

Ingrédients :
- 1 chou blanc
- 2 carottes
- 2 oeufs
- 20 cl de crème fraîche
- 5 cl de lait
- 1 cc bien pleine de colombo
- 1 pâte brisée

Pelez les carottes, coupez-les. Lavez le chou, coupez le en morceaux. Cuisez tout ceci à l'étouffée, personnellement je me sers des papillotes en silicone. Mélangez les 2 oeufs, la crème fraiche, le lait, le colombo, les carottes, le chou blanc et versez sur la pâte. Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une quarantaine de minutes.

C'est vraiment bon. Les légumes sont fondants et le colombo se marie très bien.

Coût :
- Le chou et les carottes bio représentaient un tiers du panier bio, donc 2€70.
- La pâte brisée bio Monoprix : 1€50
- 2 oeufs bio Naturalia ( 1€99 les 6) : 0€66
- Crème fraiche bio Monoprix : 1€40
- 5cl de lait bio (1€10 le litre chez Monoprix) : 0€055
- 1cc de colombo bio : environ 0€40

Soit un total de : 6€715 la grosse tarte. Si la tarte constitue votre repas, soit un quart de la tarte, cela revient à 1€20. Si c'est un accompagnement, soit un huitième de la tarte : 0€60.
On peut tout à fait manger équilibré et sain pour peu cher.



dimanche 11 janvier 2009

Les biffins

Qu'est-ce qu'un biffin? Ce mot, tiré de l'argot, désigne les personnes qui récupèrent de vieux chiffons pour les revendre.
Ils récupèrent même plus que des vieux chiffons. Ils remettent en état des objets (vêtements, chaussures, ustensiles...) trouvés dans les poubelles puis les vendent très peu chers (2-3€). Ce qui leur permet de SURVIVRE. Oui, seulement de survivre, car ce sont des gens très pauvres.

Cependant, ces biffins sont en permanence chassés par la police. Ce qui est étonnant à de nombreux niveaux : 1) Ils n'ont pas volé ces objets, contrairement aux vendeurs d'articles "tombés du camion". 2) Il ne sont pas perturbateurs. 3) Ils recyclent, évitent le gâchis, agissent en citoyens.

Pourquoi, alors, les policiers s'acharnent-ils sur eux en leur donnant des amendes de 80€ à plus de 200€, en leur confisquant définitivement leurs articles? N'y a-t-il pas suffisamment de problèmes à gérer? De vols, d'agressions?...

Il me semble - mais peut-être ai-je des problèmes de mémoire? - qu'Emmaüs a le même fonctionnement, non? Ils retapent des objets donnés, trouvés et les revendent à bas prix.

Voici le lien vers un article de 20 minutes à ce sujet : http://www.20minutes.fr/article/198398/Paris-Les-biffins-veulent-recuperer-un-statut.php

Et voici les blog des biffins de la Porte Montmartre :
http://biffins.canalblog.com/

samedi 10 janvier 2009

Cuisinier bio





Bonjour,

Un nouveau message sur la nourriture bio car cela me parait essentiel pour prendre soin de soi. En effet, faire attention à ses cinq fruits et légumes par jour, c'est une bonne intention, mais cela revient aussi à avaler sa dose de produits chimiques.

Une personne me racontait aujourd'hui qu'elle n'achetait plus ses légumes dans une enseigne connue car ils avaient un goût de chimique et allait au primeur d'à côté car cela ne sentait rien. Mais ce n'est pas parce qu'ils n'en ont pas le goût qu'ils ne le sont pas!

Une question me trotte dans la tête : comment peut-on aimer manger, cuisiner, et le faire avec des produits néfastes? Je comprends que pour certains, ce soit une question de moyens, mais pour beaucoup d'entre nous, le bio c'est possible.

Une double information sur le bio : Il devrait être 20% moins cher que le reste. En effet, l'agriculture "classique" a des subventions qui font baisser ses prix. D'autre part, le bio ne revient pas si cher si on arrête de "sur-manger". Nous consommons beaucoup trop de viande. On peut très bien composer certains repas avec des féculents, des légumineuses et légumes.

Marc Veyrat, chef étoilé, vient justement d'ouvrir un fast-food bio à Annecy, le Cozna Vera. J'aimerais voir et tester ça! Au menu, pot-au feu, blanquette liée au manioc, traditionnelle tartiflette savoyarde... tous issus de l'agriculture biologique. On peut prendre à emporter ou consommer sur place et on peut accompagner son plat avec un verre de vin. Il faudra compter entre 7 et 15 € pour manger au fast-food Cozna Vera. Autrement dit, ce n'est pas plus cher que certains fast-foods connus et il n'y a pas photo !
Les plats sont servis dans des bocaux artisanaux et les bocaux sont ensuite consignés. Le cuisinier voulait une cuisine 100% écologique. Pari réussi ! Adieu la speed malbouffe, bonjour la gastronomie écolo, rapide et accessible !

En attendant d'aller à Annecy, je commence à m'intéresser aux blogs de cuisine bio, en voici quelques uns :

Celui d'Anne Brunner : http://blogbio.canalblog.com/

Celui de Valérie Cupillard : http://www.biogourmand.info/

Ou je pioche dans les blogs cuisine "classiques" et je reproduis les recettes avec des produits bio, surtout celui de mon amie Clémence : http://tentations-culinaires.blogspot.com/

D'ailleurs, le panier bio est enfin de retour. Le campanier ( www.lecampanier.com ) avait fermé pour noël. Donc rendez-vous demain avec des recettes testées ce week-end...



vendredi 2 janvier 2009

Laurent Baheux : le photographe de l'exposition "Beau et vital"

Les très belles photos de l'exposition "Beau et vital" (message précédent) ont été prises par Laurent Baheux dont voici le site : http://www.laurentbaheux.com/
Exposition : TERRE DES LIONS, loin des hommes et de leur folie
Passionné par l'Afrique, Laurent Baheux poursuit un travail personnel sur la vie sauvage. Ses images concernent essentiellement la faune dans son habitat naturel pour témoigner de la beauté, de la force et de la fragilité des espèces vivant sur ce territoire, toujours plus menacées par l’expansion humaine et les changements climatiques.L'Afrique est avant tout une terre de contrastes. Le noir et blanc est un choix artistique qui lui permet d'aller à l'essentiel pour saisir ce qu'il veut montrer. Il considère la couleur comme superflue : le N&B l’aide à simplifier la lecture de l’image. L’ombre et la lumière sont ses matières premières : il joue avec elles pour présenter des images authentiques.




En voici quelques unes, qui vous donneront (mais je suis sûre que c'est déjà le cas) envie de protéger cette belle nature.

L'exposition "Beau et vital"





EXPO PHOTOS PARIS - BERCY VILLAGE
DU 8 JANVIER AU 29 AVRIL 2009

Quand le regard d’un photographe croise l’engagement de la première organisation de protection de la nature, cela donne une exposition en quatre thèmes en hommage à la biodiversité, un hymne à la vie sauvage…
Il suffisait d’un prix, celui de la catégorie Biodiversité-WWF France remis lors du 1er Festival de l’Image Environnementale à Paris, pour que naisse le projet d’une collaboration entre le photographe Laurent BAHEUX et le WWF-France. Touché par la beauté et la sensibilité des images en noir et blanc de l’artiste, le Directeur Général du WWF France, Serge ORRU, prolonge l’aventure avec le lauréat dans une exposition grand public au cœur des passages de la cour Saint-Emilion à Bercy Village (Paris 12e).



LE POIDS DES MOTS, LA POÉSIE DES PHOTOS

Plus qu’une exposition, « BEAU ET VITAL » se veut une ode à la biodiversité, à sa beauté, à sa richesse et à sa fragilité. Quarante-sept images en noir et blanc sélectionnées par le WWF-France présentent la faune africaine dans ce qu’elle a de plus humain, au sens de l’individu. « J’aime photographier à vif, à l’instinct et sur l’instant, saisir des morceaux de vie de cette nature si généreuse et si fragile. Chaque animal est différent, chaque lion est unique. J’aimerais que mes images montrent une autre facette, que le public soit sensible à la personnalité de chaque animal car on oublie trop souvent qu’il s’agit d’un être vivant, tout comme nous, habitant de cette planète », explique Laurent BAHEUX.
Ses images honorent chaque espèce et la magnifient dans un jeu d’ombre et de lumière propre à son regard. Chaque photo est légendée d’une citation qui pousse à la réflexion et à la prise de conscience pour ne pas oublier que :

« L’HOMME N'EST PAS LE SEUL ANIMAL QUI PENSE MAIS LE SEUL A PENSER QU'IL N'EST PAS ANIMAL »

Pascal PICQ, paléoanthropologue