lundi 6 juin 2011

L'ours du Béarn condamné

pas de lâcher ourse béarn pyrénées

Photo Roger Isoard

Communiqué de FERUS, 1er juin 2011

Les ours béarnais abandonnés

L’Etat français a donc décidé de ne pas lâcher la femelle qu’il avait promis de réintroduire en Béarn, où ne subsistent que deux mâles. Il renie ainsi l’engagement qu’il avait pris l’an dernier de remplacer les ours tués par la faute de l’homme. Il renonce par là même à sa décision de procéder par toutes petites étapes au soutien d’une population d’ours pyrénéens en grande difficulté, faute d’avoir affiché sa volonté de la restaurer.

FERUS regrette profondément et condamne ce piteux abandon au bout d’un long processus de concertation, de consultation, de recueil d’avis scientifiques. Tous globalement favorables malgré les habituels hurlements des éleveurs, et des élus de service qui veulent s’attacher leurs votes minoritaires mais encore influents.

C’est une triste nouvelle pour le Béarn d’abord, ces vallées d’Aspe et d’Ossau où ont longtemps vécu les derniers ours d’origine dans des milieux naturels très propices. Le fils de l’ourse Cannelle les fréquente encore mais il n’aura pas de descendance. Les quelques caciques locaux qui monopolisent l’expression publique et ont dépensé tant d’énergie et d’argent public pour parvenir à ce rejet seront les seuls à applaudir.

C’est également une triste nouvelle pour la France qui a envie de nature, les Français le disent chaque fois qu’ils sont interrogés. La biodiversité française a moins besoin de stratégies successives que d’un peu de courage de la part des généraux en chef et de la mise en œuvre des moyens nécessaires. La France reste un pays de second rang pour l’écologie en Europe, cette affaire n’en est qu’une manifestation de plus.

Curieux pays en outre, où l’apport d’un seul animal dans le cadre d’un programme de gestion qui a déjà fait l’objet d’innombrables études, programmes, annonces et mises en œuvre est suspendu au choix du chef de l’Etat. Obama et Merkel en font-il autant ?

FERUS se battra pour que cet échec ne marque pas la fin de l’histoire, aux côtés des autres ONG qui défendent la nature et la faune sauvage, et plus largement des relations apaisées entre l’homme et un environnement dont il fait partie.

Nous travaillerons en priorité pour les ours qui s’accrochent dans les Pyrénées centrales et font preuve d’une remarquable vitalité : ils survivront à ceux qui gouvernent aujourd’hui. Nous devons continuer de préparer les conditions de leur renforcement qui sera remis en débat après 2012. Nous verrons d’ici là ce que diront les instances européennes devant le refus de la France d’ignorer son obligation de rétablir les espèces prioritaires en grand danger telles que l’ours.



Source : Site du FERUS pour la conservation de l'ours, du loup et du lynx en France

dimanche 5 juin 2011

Une victoire pour les éléphants


Les éléphants des cirques sont frappés par des bullhooks. Il n' y a pas vraiment de traduction pour désigner cet instrument de torture ressemblant à un tisonnier. Les éléphants se retrouvent avec des perforations et des lacérations.





La PETA (People for Ethical Treatman of Animals), entre autres, s'insurge contre cette maltraitance et cette cruauté.


Le Conseil du comté de Fulton, en Georgie, a examiné une proposition, introduite par le commissaire Robb Pitts, qui permettrait de protéger les éléphants dans les cirques en interdisant l'utilisation de ces bullhooks.





Et cette proposition a été votée! C'est une petite victoire mais c'en est une quand même.


Voici trois liens intéressants sur ce sujet :

http://www.peta.org/b/thepetafiles/archive/2011/06/01/victory-bullhook-ban-passes.aspx?c=weekly_enews

http://animal-actions.over-blog.com/article-exhorter-les-commissaires-du-comte-de-fulton-a-interdire-les-bullhooks-58810945.html

http://www.helpphillyzooelephants.com/aboutbullhooks.html



Plutôt que de faire découvrir les éléphants à des enfants dans des cirques où ils sont maltraités, emmenez-les dans des réserves animalières, dont la vocation est de protéger les animaux, comme Beauval ou le Cerza.

Cirage à la banane

Ca fait longtemps que je veux tenter le cirage écologique à la banane. Je l'ai lu partout, il n'y a pas plus simple, il suffit de garder la peau de sa banane après dégustation, de frotter les chaussures avec et pouf! Vous voila avec de belles bottes cirées sans nuire à la planète. Sauf que je me suis retrouvée avec des bottes ternes, couvertes de traces blanches et collantes que j'ai mis un moment à récupérer. Bref, un flop total. Avez-vous déjà testé le cirage à la banane? Quel a été le résultat?
Je retenterai.

En tout cas, la banane est un bon engrais : Des peaux de bananes hachées et mélangées à la terre constituent un excellent engrais riche en potassium pour les rosiers. De plus la peau de banane a l'avantage de retenir l'eau si on utilise cet engrais dans les pots de fleurs.