jeudi 18 août 2011

Le top 5 des cantines bio

Voici un deuxième article de Fémininbio sur les cantines bio. En tant que professeur, je milite pour passer au bio mais je me heurte aux mêmes réponses : c'est trop cher, il FAUT de la viande tous les jours.


Très chers parents d'élèves, j'espère que cela vous donnera envie de faire bouger les choses dans l'école/ le collège/ le lycée de votre enfant afin de protéger sa santé.


Fémininbio publie un "box office" des cantines bio :



Le top 5 des cantines bio

Les cantines bio sont de plus en plus nombreuses ! En voici 5 qui ont fait le pari du 100% bio… Avec succès.

Barjac, la militante
Barjac, la militante
L’engagement pour le développement durable est un choix de l’équipe municipale depuis 1989. La cantine est donc 100% bio. Un exemple que le réalisateur Jean-Paul Jaud a mis au cœur de son film « Nos enfants nous accuserons ».
Site de la Ville de Barjac



Bouvron, l’exemplaire
Bouvron, l’exemplaire
Cantine 100% bio à Bouvron, où l’association Les Petits Palais s’occupe de tout. Et même un peu plus, puisqu’elle propose une démarche «bien manger au restaurant scolaire», accompagnée d’une Charte qui mériterait de faire le tour de toutes les cantines.
Site de l'école de Bouvron et la Charte de la cantine bio.





Rochefort, du bio pour les grands
Rochefort, du bio pour les grands
Il n’y a pas que les primaires qui ont droit aux cantines bio ! A Rochefort, le lycée Jamain propose des repas 100% bio, concoctés par un grand chef, s’il vous plaît !
Retrouvez l' interview du Chef Cyril Cluzan




Tursac, la médiatique
Tursac, la médiatique
Une cantine 100% bio qui fait parler d’elle ! Les journalistes de TF1 sont allés à la rencontre des élèves de l’école municipale, qui se régalent à l’heure du déjeuner.
Le reportage de TF1.



Langouët, la bretonne
Langouët, la bretonne
Depuis janvier 2004, les enfants mangent bio dans cette petite cantine de Bretagne grâce au partenariat passé avec le groupement d’intérêt économique (Gie) Manger bio 35, qui assure l'approvisionnement.
Site de la Ville de Langouët


Gloria : histoire trop fréquente d'une torture

J'écris cet article car je suis encore une fois choquée par la cruauté humaine. Encore une fois, encore une fois de trop, un pauvre animal sans défense a été torturé, massacré par des humains.

J'aimerais vraiment qu'un psychiatre m'explique comment un humain peut avoir l'idée de blesser, de torturer, de s'acharner sur un pauvre animal. Et comment ce même humain peut supporter les hurlements de cette pauvre petite bête.

J'aimerais aussi qu'un juge m'explique pourquoi ces personnes s'en sortent toujours sans rien ou avec une micro-amende, comme vous pouvez le voir sur le site de la SPA qui référence des crimes commis contre des animaux et les "sentences" correspondantes.


J'entends la réponse de beaucoup de personnes : "ce n'est qu'un animal."
Je devine l'attitude de beaucoup : détourner le regard des photos, cesser de lire le récit de ces tortures car c'est insoutenable.

Oui, c'est insoutenable mais il faut lire, regarder et se battre pour que cela n'arrive plus!

Quand vous voyez, quand vous apprenez qu'une telle chose s'est passée, signalez-le aux associations de protection des animaux, à la police, au tribunal et insistez, insistez pour que ces monstres soient punis.

J'ai conservé le terme "humains" pour parler des malades. Il y a quelques années j'aurais dit qu'il ne méritaient pas ce nom mais les humains sont les seuls animaux à commettre de pareilles horreurs en toute conscience.

Avant de vous copier les deux articles sur le chaton Gloria et ce qu'elle a subi, je vous note deux-trois citations qui me tiennent à coeur :

" La question n'est pas : peuvent ils parler? Ni peuvent ils penser? Mais peuvent ils souffrir?" George Bernard Shaw

"On mesure la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités." Gandhi

"De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme." NICOLAS BOILEAU

"Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires." BORIS CYRULNIK

"La nature a créé des différences, l'homme en a fait des inégalités."




Voici les deux articles sur Gloria parus dans l'Union, journal de Champagne-Ardennes :

Un chaton torturé par des jeunes


Publié le jeudi 11 août 2011 à 11H00 - Vu 38727 fois


Le chaton baptisé Gloria a été opéré de l'œil droit et de l'estomac.

Le chaton baptisé Gloria a été opéré de l'œil droit et de l'estomac.


CHATEAU-THIERRY (Aisne) Aiguille dans le cou, œil sorti de l'orbite, vis dans l'estomac, os dévié. C'est l'enfer qu'a vécu Gloria, un chaton des Vaucrises.

ILS JOUAIENT au ballon de foot. C'était un après-midi aux Vaucrises. Sauf, qu'à la place du ballon, ce jour-là, c'était un chaton, que les 4 à 5 jeunes s'envoyaient du bout du pied. Un chaton tricolore d'environ deux mois. Quand une habitante du quartier les a vus faire, elle a extirpé l'animal des pieds de ses bourreaux. Elle a appelé le refuge de la Picoterie. Lequel l'a renvoyé vers l'association castelle Chats sans toi. Ni une, ni deux, Marguette Ledeuil, la présidente s'est aussitôt déplacée pour voir le félin. Ce qu'elle voit alors relève du cauchemar : l'œil droit du chaton est ressorti de l'orbite, il pendouille lamentablement. L'animal boite. Des moustaches ont été coupées ou… brûlées. Deux dents sont cassées. Il reste prostré.


Deux opérations


Direction le vétérinaire des Chesneaux avec qui l'association œuvre régulièrement. Le praticien décidera de l'opérer sans tarder. Résultat : énucléation. Une radio de la patte arrière droite confirme un os déplacé. « Probablement suite aux coups », indique Françoise, membre de l'association. Recueillie par Nathalie, une autre « nounou » pour chats, la petite bête choyée et câlinée, tente de reprendre des forces mais peine à manger. « Elle vomissait du sang et ça sentait la ferraille et le gasoil. » En la caressant, elle trouvera une aiguille de 3 cm plantée dans la peau du cou. Retour à la case vétérinaire. Nouvelle radio.
Que découvre t-on dans l'estomac ? « Un clou et des vis. Quelques-unes mesuraient 6,5 cm ! Elle n'a pas pu les avaler toute seule ! s'exclame Françoise. On a dû lui faire ingurgiter avec de l'huile de moteur. » On peine à imaginer la scène. « Cette petite chatte a été torturée par des pervers ! Si elle n'avait pas été récupérée, elle serait morte dans d'atroces souffrances, les vis lui auraient perforé l'estomac. » Nathalie a les larmes aux yeux. Françoise se dit « écœurée et révoltée » : « On n'a pas le droit de faire ça à un animal. Comment pouvait-il se défendre face à 5 tortionnaires ? »


Plainte


L'association va donc porter plainte au commissariat. Pour glaner le maximum d'informations, elle lance un appel à témoins (si quelqu'un se remémore un fait marquant, contacter le 03.23.83.39.58). « Car les mauvais traitements à animaux sont passibles de 30 000 euros d'amende et 2 ans d'emprisonnement », rappelle l'association.
En attendant, le chaton baptisé Gloria se remet tout doucement de ses deux opérations. Une troisième sera nécessaire pour remettre l'os de la patte. Nathalie lui mitonne du poulet agrémenté de carottes. Elle nettoie sa plaie, lui administre des anti-douleurs et anti-diarréhéïques. Et surtout, elle lui prodigue des tonnes de câlins. Gloria a réappris à ronronner. Elle se lave aussi. C'est bon signe paraît-il. Ça veut dire que la minette reprend des forces. Gloria revient de loin.

Frédérique PETRE



Gloria reprend du poil de la bête!

Publié le jeudi 18 août 2011 à 10H44 - Vu 2296 fois


Mardi, le vétérinaire a retiré les fils à l'œil droit de Gloria.

Mardi, le vétérinaire a retiré les fils à l'œil droit de Gloria.


CHATEAU-THIERRY (Aisne) Le sort de Gloria, ce chaton martyrisé aux Vaucrises, a ému et choqué de nombreux lecteurs qui réclament de ses nouvelles. Nous l'avons vue hier matin.

QUE devient Gloria, ce chaton martyrisé aux Vaucrises et recueilli par l'association Chats sans toi il y a une semaine maintenant ? Les lecteurs, émus et choqués par son calvaire (notre édition du 11 août), sont nombreux à réclamer de ses nouvelles. Eh bien, pour l'avoir revue hier matin, je peux vous dire qu'elle est en bien meilleure forme qu'il y a huit jours. Elle gambade et n'hésite pas à jouer avec d'autres chatons. « Elle s'arrondit et pèse maintenant 1,550 kilo. Elle mange toujours en petites quantités, commence à grignoter de la pâtée pour chats, mais se fatigue vite », indique Nathalie, sa « nounou », qui l'inonde de câlins. Le vétérinaire lui a retiré les fils de l'œil droit mardi : « Ça cicatrise bien », dit-il.
En revanche, le praticien a détecté un problème à l'autre œil. Sa pupille ne se dilate pas et l'empêche donc de voir la nuit. « Il nous est conseillé de consulter un ophtalmo pour voir ce qu'il en est », précise Nathalie qui a également repéré deux croûtes sur son flanc gauche. Le vétérinaire a rasé les poils à cet endroit et deux anciens trous sont apparus. La chair a-t-elle été percée avec les clous retrouvés dans son estomac ? Rien ne permet de le dire. Mais les trous sont suspicieux.


Plainte déposée


En attendant, l'association a aussi porté plainte au commissariat pour maltraitance. « Nous avons été très bien reçus, je pense que ça va bouger », estime Marguette Ledeuil, la présidente. De son côté, la police a pris l'affaire au sérieux, même si à ce jour personne n'a été interpellé : « J'ai confié l'enquête à une inspectrice toute dévouée à la cause animale. Si elle recueille le moindre élément, je peux vous dire qu'elle va l'exploiter et que ceux qui ont fait ça auront des comptes à rendre », déclare le commandant Louis Vitone.
La présidente de Chats sans toi a vu des noms circuler sur Facebook. Elle en a informé l'enquêtrice. L'appel à témoins est bien entendu toujours valable. De son côté, la municipalité, qui a aussi été « submergée d'appels », s'insurge contre ces pratiques : « Les auteurs méritent d'être sévèrement punis », déclare le maire, Jacques Krabal. Il dit aussi « soutenir » les associations d'aide aux animaux (ndlr : elle donne chaque année 1 150 euros de subventions pour la cause animale) et rappelle que « c'est tout de même un acte isolé ».
Néanmoins, il a demandé aux agents de surveillance de la voie publique qui patrouillent dans toute la ville de glaner des informations sur cette sordide affaire.
Espérons maintenant que toute cette mobilisation portera ses fruits.

Frédérique PÉTRÉ



Et comme par hasard, trois jours après la publication du premier article, d'autres cinglés ont brûlé une pauvre chatte :

Une chatte brûlée vive

Publié le mercredi 17 août 2011 à 10H39 - Vu 10058 fois


La jeune chatte a été brûlée sur l'ensemble du corps.

La jeune chatte a été brûlée sur l'ensemble du corps.


SOISSONS (Aisne) Lundi soir, une vétérinaire a recueilli une chatte, qui venait d'être brûlée vive au parc Saint-Crépin. « Elle devrait s'en sortir », pronostique la praticienne.

EN accueillant malheureusement très souvent des bêtes martyrisées, cette vétérinaire soissonnaise imaginait avoir « tout vu » en matière de cruauté envers les animaux. Mais la jeune chatte que les sapeurs-pompiers lui ont amenée, lundi soir, l'a encore plus horrifiée.
C'est un badaud qui, avant-hier, a alerté les secours. Une jeune chatte venait d'être brûlée vive au parc Saint-Crépin.
Il semble que le femelle, âgée de moins d'un an et qui aurait prochainement mis au monde six chatons, ait subi un traitement qui dépasse l'entendement.
« Apparemment, les jeunes, qui ont fait ça, ont répandu, sur le sol, un produit inflammable et attiré la chatte avec de la nourriture, puis ont mis le feu », raconte la vétérinaire.


Sous perfusion


« Tout le poil a brûlé. Les ongles ont fondu, je n'ai jamais vu ça ! C'est prémédité et vicieux, témoigne la praticienne. Malgré son état, les sapeurs-pompiers ont réussi à l'attraper avec l'aide de la personne qui les avait appelés. »
La pauvre minette a été mise sous perfusion et enduite de Biafine pour calmer la douleur générée par les brûlures.
« Un animal, ça ne se plaint pas quand ça a mal », explique la vétérinaire, dont l'un des objectifs a, prioritairement, été de faire en sorte que « ça cicatrise rapidement au niveau des paupières. En théorie, elle devrait s'en sortir. »


Une plainte déposée ?


En l'absence de propriétaire identifié, c'est la mairie qui devrait prendre en charge les soins qui ont été prodigués à la chatte. De la même façon, c'est la Ville qui serait habilitée à porter plainte, s'agissant d'un animal errant.
Le calvaire vécu par la jeune chatte au parc Saint-Crépin - qui va sans doute la rendre très méfiante vis-à-vis des êtres humains - intervient quelques jours seulement après le martyr subi par un chaton à Château-Thierry. Des gosses avaient fait ingurgiter au petit animal des vis et des clous, en plus des nombreux coups portés.
Les mauvais traitements à animaux sont passibles de 30 000 euros d'amende et de 2 ans d'emprisonnement.

Philippe ROBIN probin@journal-lunion.fr











PS : Je propose une récompense à celui/celle/ceux qui fera/feront arrêter ces cinglés et un bon bonus s'ils subissent les mêmes traitements qu'ils ont infligé à ces chats.

mercredi 17 août 2011

Les aliments nocifs au quotidien

Voici un article de Fémininbio.
Je crois que je vais arrêter le fromage blanc...


Les aliments nocifs au quotidien

 Les aliments nocifs au quotidien

Article du : 28/06/2007

Réalisé par :
Marie-Thérèse Petit

 Les aliments nocifs au quotidien

Si les algues, les laits végétaux, les purées d’oléagineux et les farines bio peuvent être consommés dans tous les plats et à tous les repas, certains ingrédients se révèlent en revanche plutôt nocifs dans l’alimentation quotidienne. En voici la liste.

Les charcuteries, les abats, l’excès d’aliments carnés ou de mauvaises graisses :

Ils sont sources d’acide urique, leur surconsommation provoque la « goutte », cette maladie des pays riches. Ils sont à l’origine de bien des surcharges adipeuses et des accidents cardio-vasculaires.

L’excès de laitages (lait de vache) sous toutes ses formes :

Le lait de vache est un allergisant, pro-inflammatoire, peu assimilable pour l’homme. Il est fait pour que le petit veau pèse 1/2 tonne à six mois. Faites l’expérience suivante sur toutes les personnes sujettes aux problèmes ORL (enfants ou adultes) : supprimez le lait de vache pendant trois semaines et observez l’amélioration. Le lait de vache n’est pas indispensable au calcium des os ! Aucun animal sevré du lait maternel ne continue à consommer du lait ! Les Scandinaves sont de grands ostéoporotiques : ils consomment un maximum de produits laitiers ! Un peu de calcium est facilement assimilable, trop de calcium ne se fixe pas… Préférez le calcium des graines oléagineuses ou des algues…

L’excès de soja :

Il ne faut pas oublier qu’il contient des phyto-oestrogènes. Pour ne pas perturber l’équilibre hormonal, mieux vaut éviter de donner du lait de soja aux enfants, aux femmes enceintes ou allaitantes. A consommer avec modération pour tous.


L’alcool :

Bien avoir en tête : pas plus de deux verres par jour maximum pour une femme et pas plus de trois verres par jour maximum pour un homme. Au-delà, le foie ne métabolise pas cet excédent et d’autres organes doivent prendre le relais, occasionnant des dégâts.

Les excitants : café, thé noir, chocolat, tabac, épices… Le moins souvent possible.

Les plats cuisinés tout prêts :

Ils sont bourrés d’additifs, de colorants, de conservateurs et d’antioxydants, sans compter le soja, le glutamate, l’aspartame voire le sucre, leur consommation régulière encrasse et intoxique l’organisme.

Mais aussi :

L’aspartame et les édulcorants de synthèse : que l’on retrouve dans les chewing-gums sans sucre, les aliments et les boissons allégées…

Le glutamate monosodique : très présent dans les restaurants chinois, dans la plupart des chips du commerce, dans les bouillons cube…



mardi 16 août 2011

Cake chorizo-petits pois aux trois farines bio, variante sans gluten





Je cherchais des recettes pour tester les farines de pois chiche, de maïs et de riz.
J'ai trouvé cette recette sur Cocooking.

Ingredients
- 60 gr de farine de pois chiche bio
- 60 gr de farine de riz blanc bio (la recette originale mettait 120 g de farine de pois chiche)
- 60 g de farine de blé bio ( à remplacer par de la farine de pois chiche si vous êtes intolérant au gluten)
- 1 sachet de levure bio (pensez à prendre de la levure sans gluten si vous êtes intolérant)
- 3 oeufs bio
- 10 cl d'huile d'olive
- 10 cl de lait bio
- un peu de gruyère râpé bio (la recette originale met 150gr de gruyère dans le cake mais je voulais que le goût soit concentré sur le chorizo et les petits pois)
- 150 g de chorizo bio
- 150 g de petits pois bio
- 1 oignon bio


Recette
Allumer le four Th 6 (180°C)

Enlever la peau du chorizo et couper le en dés. Couper l'oignon en petits morceaux.

Dans une terrine, mélanger les oeufs, les farines et la levure puis ajouter l'huile et le lait. Bien mélanger.

Ajouter le chorizo, les petits pois, l'oignon. Mélanger délicatement et verser dans un moule à cake beurré. Saupoudrer de gruyère.
Enfourner pour 45 minutes.


J'ai beaucoup aimé cette recette, le cake était moelleux, le goût des aliments ressortait bien.
















vendredi 12 août 2011

Le chocolat compensé carbone d'Alter Eco : un bon choix ?

Un autre article d'Etikinfo

Alter Eco s’est engagée depuis plus de 10 ans dans un commerce socialement responsable et étymologiquement durable en proposant des produits provenant exclusivement du commerce équitable et majoritairement issus de l’agriculture biologique.

Prix de la Saveur Equitable

Dans le prolongement de ces engagements, la marque vient de mettre sur le marché un nouveau chocolat noir avec une approche innovante, offrir au gourmand un maximum de plaisir dans une tablette contenant un minimum de CO2. Pour arriver à ce résultat, Alter Eco compense 100% des émissions de carbone liées à la fabrication et à la commercialisation du chocolat.

Une qualité irréprochable

C’est la première observation que l’on peut faire sur ce chocolat. Il est fabriqué à partir de beurre de cacao, sans conservateurs ni agents de saveurs et sans lécithine de soja. Autre point positif, en plus d’être certifié Max Havelaar, il porte aussi la mention AB. C’est un vrai plus pour l’environnement. La culture d’aliments biologiques est plus respectueuse de la biodiversité et contribue moins au réchauffement climatique que l’agriculture conventionnelle. Mais puisque l’on parle de chocolat, faisons la fine bouche.

Quid de la compensation carbone ?

Il est toujours préférable d’essayer de réduire ses émissions plutôt que de les compenser, et, si elles doivent être compensées, de privilégier les mécanismes de développement propre qui réduisent les émissions (énergie solaire, etc..) et qui ne sont pas des puits de carbone (plantation). En effet, l’impact positif sur les émissions de gaz à effet d’unetelle compensation reste à prouver. Le choix d’Alter Eco mérite donc d’être expliqué.

Au delà de la compensation carbone du chocolat, il nous semble donc important de retenir les engagements pris par Alter Eco pour réduire leurs émissions notamment au sein de l’entreprise (bilan carbone, ecogestes).

Dans ce contexte favorable l’emballage du chocolat nous laisse sur notre faim. Il est double et constitué d’un carton, recyclable dans un système de collecte sélective traditionnel et d’une feuille d’aluminium, qui, elle, ne l’est pas forcément. La production d’aluminium étant fortement énergivore, est-ce qu’il n’aurait pas été souhaitable de privilégier un autre type d’emballage pour diminuer l’empreinte carbone du produit ?

Nos questions à Alter Eco

Pourquoi avoir privilégié une compensation carbone basée sur le reboisement ?

- La déforestation (et le brûlis qui en découle) est responsable de 20 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre, soit plus que la totalité des transports mondiaux (18 % du total).
- Si on n’agit pas contre la déforestation, il n’y aura plus de forêt tropicale d’ici 2035
- La reforestation est plus en ligne avec les objectifs des producteurs partenaires

Complémentaire avec la culture du cacao au Pérou, la plantation d’arbres permet d’augmenter les revenus des cacaoyers (les arbres natifs aèrent le sol), favorise la préservation de la biodiversité, augmente les revenus des producteurs (ils sont payés pour planter et pourront revendre les arbres à terme), améliore la gestion de l’eau et du sol (évite les glissements de terrain et les inondations) et stocke du carbone. Sur les zones déforestées, le stock de carbone est de 0,6 Tonnes / hectare contre 350 Tonnes / hectares pour une forêt primaire.

En replantant des arbres natifs en consortium avec des cacaoyers, nous obtiendrons des stocks de carbone de 150 tonnes minimum / hectare. Pour être le plus précautionneux possible (car la compensation par la forêt n’est pas aussi mathématique que les réductions d’énergie), nous avons pris l’hypothèse de 73 tonnes de carbone stockées par hectare. Par ailleurs, la reforestation en milieu tropical humide augmente le processus d’évaporation et ainsi la formation des nuages qui limite la réverbération des rayons du soleil dans l’atmosphère.

Il y a ainsi de multiples avantages à privilégier la compensation par la reforestation : elle est très complémentaire avec la mission de Commerce Equitable d’Alter Eco pour les petits producteurs du Sud, pour la biodiversité,, et permet de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Comme Joseph E. Stiglitz (Prix Nobel d’Economie) le dit « Si on ne fait rien pour lutter contre la déforestation, 80 % des efforts consentis dans la lutte contre le réchauffement climatique seront annulés ».

Quels sont les pistes sur lesquelles vous travaillez pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux de vos produits ?

- Les thés : amélioration par étape. En 2008, nous avons supprimé les plastiques à l’intérieur. Nous travaillons actuellement sur des enveloppes plus étanches pour les arômes et sur un plastique extérieur biodégradable.
- Les riz : nous travaillons pour améliorer le pack de riz (soit 100% carton, soit 100% plastique), tout en privilégiant le conditionnement sur place en Thaïlande. Pas évident !
- Les briques de café : nous nous orientons vers un pack 100% plastique versus aujourdhui un complexe alu+polypropylène.
- Passage progressif de tous nos produits en bio.

A ce jour, 2/3 des produits sont bios, les autres proviennent de coopératives en attente de certification bio ou en transition à l’agriculture biologique.

Que peut faire un fabricant comme Alter Eco pour rendre ses emballages plus écologiques ?

- Concernant l’aluminium dans le chocolat, nous utilisons un papier alu qui est recyclé et déjà en bout de chaîne (et non l’aluminium que l’on utilise pour les structures ou les voitures qui est effectivement un polluant lourd). Cet aluminium est facilement aimanté et donc mis à côté du reste des déchets, puis recyclé. C’est moins polluant que le plastique fabriqué à base de pétrole (ce que nous utilisions avant).
- L’usine du torréfacteur avec lequel nous travaillons est « neutre en carbone » aujourd’hui dans son fonctionnement et les cafés sont tous avec un pack monomatière, ce qui est plus écologique. Nous privilégions ces prestataires et demandons à nos fournisseurs (riz, thés, biscuits,) de travailler sérieusement sur ces questions.

Diminuer la consommation d’énergie liée à la fabrication des marchandises, le poids ou modifier la nature des emballages, est-ce que cela peut contribuer à abaisser le prix des produits ?

Oui ! Un emballage plus petit/moins lourd = gain de place dans les camions = optimisation du transport = plus écolo et moins cher.

En même temps, nous travaillons sur des emballages en amidon de maïs ou de pomme de terre par exemple, mais c’est encore très peu développé. Il y a peu de prestataires qui le proposent et comme tout ce qui est rare, c’est cher !

Le chocolat “parfait” d’Alter Eco, un bon choix ?

Cette tablette est, bien sûr, plus chère qu’un chocolat de marque distributeur mais l’approche « développement durable » d’Alter Eco demeure exemplaire. Choisir ce chocolat, c’est d’abord se faire plaisir mais c’est aussi bien plus qu’un acte d’achat conventionnel, c’est soutenir une entreprise citoyenne, des producteur locaux, contribuer à une forme de commerce plus responsable et donc au final vraiment réaliser un acte de consommacteur.

jeudi 11 août 2011

Pérou : une entreprise minière "éthique" vend de l'or équitable !

Voici un article de Etikinfo

Une entreprise minière péruvienne décroche le label international FLO-CERT pour sa production aurifère, grâce à une politique plus respectueuse du droit des travailleurs. L'or extrait de cette petite mine est vendu plus cher et permet de financer des projets communautaires.

Pour une exploitation minière à visage humain

« Pour une exploitation minière à visage humain », telle est l'inscription qui trône dans le bureau de la SOTRAMI, la société des travailleurs miniers de la ville de Santa Filomena, dans la région d'Ayacucho.

Fondée au siècle dernier par des agriculteurs fuyant la misère, et venus tenter leur chance en cherchant de l'or dans cette région désertique, l'entreprise artisanale regroupe une centaine de mineurs qui extraient chaque mois entre 10 et 15 kilos de métal jaune.

Pour décrocher la certification tant convoitée, les travailleurs de la SOTRAMI ont dû se conformer à près de 200 exigences, qui concernent aussi bien les conditions de travail, la sécurité, le respect de l’environnement ou encore l'égalité des sexes. Le travail des enfants est totalement banni, et tous les mineurs doivent être équipés d'un casque et d'un respirateur.

Salaire doublé

À la différence des exploitations industrielles à ciel ouvert, la mine de Santa Filomena est constituée d’une galerie "à l’ancienne" qui s’enfonce à 900m sous terre, d'où sont remontés des blocs de pierre contenant le précieux minerai. Ici, le travail s'effectue encore de manière artisanale en perforant la roche, puis en la dynamitant.

FLO-CERT exige que soient respectées les normes environnementales et salariales fixées par l'État péruvien. Pour leur dur labeur, les mineurs reçoivent entre 33 et 50 sols par jour (12 à 18$). Ce qui correspond au double du salaire minimum dans ce pays sud-américain. Tous les travailleurs de la mine bénéficient en plus d’une assurance-maladie.

Une superstition commune à de nombreux pays d'Amérique latine interdit l'entrée des femmes dans la mine. C'est pourquoi celles-ci travaillent à la surface. Leur tâche consiste à sélectionner les roches contenant de l'or parmi les résidus remontés de la mine.

L'or bleu, encore plus précieux

Avec le fameux label de commerce équitable en poche, les lingots produits à Santa Filomena sont revendus à un prix supérieur de 10% au cours mondial. Une plus-value qui sert à payer les travailleurs à un prix plus juste, et à monter des projets sociaux au niveau local.

Comme le stipule la charte FLO-CERT, les femmes sont tenues de participer au processus de décision concernant l'allocation de ces fonds. Les habitantes de cette bourgade désertique souhaitent en particulier avoir un accès à l’eau dans leur ville. Jusqu’à présent, chaque goutte du précieux liquide doit en effet parcourir en camion 7 km depuis le village voisin.

Un rêve qui pourrait bientôt se concrétiser grâce au commerce équitable de l'or. Il s’agirait alors d'un véritable retour en grâce du métal jaune, dont l'exploitation a toujours été jusqu'à présent synonyme de pillages de richesses et de désastres écologiques.

mercredi 10 août 2011

Pancakes bio à la farine de riz, sans gluten, sans lactose





J'ai testé une recette de pancakes moelleux à la farine de riz et au lait de riz : délicieux. J'ai trouvé cette recette sur le blog de Tchaktchaktchak.
Ingrédients :
- 4 oeufs bio
- 220 gr de farine de riz blanc bio
- 80 gr de fécule de pommes de terre bio
- 60 gr de sucre bio (muscovado, rapadura, sucre complet)
- 1 pincée de sel
- 30 cl de lait de riz bio
- 1/2 paquet de levure bio
- un peu d'huile de colza bio pour la cuisson
Recette :
Séparez les blancs des jaunes, battez les blancs en neige ferme, réservez au frigidaire pendant que vous préparez le reste.
Mélangez délicatement les quatre jaunes d'oeufs et le lait de riz, puis incorporez la farine, la fécule et enfin le sucre. Lorsque cet appareil est homogène, ajoutez la levure et la pincée de sel.
Incorporez alors les blancs en neige délicatement. Le mélange final est mousseux.
Préparez un petit récipient avec un peu d'huile de colza bio. Entre chaque poêlée, huilez avec un papier huilé. Suivant la taille de votre poêle, faîtes un, deux ou trois pancakes à la fois. Pour en avoir des ronds, je devais en faire un seul au centre. La majorité était don plutôt ovale.
Dégustez avec du sirop d'érable ou un peu de beurre salé et de sirop d'érable.