dimanche 13 mars 2011

A ne pas manquer demain soir, mardi 15 mars. Après, entre autres, Le Monde selon Monsanto, voici Notre Poison quotidien de Marie-Monique Robin, suivi d'un entretien avec celle-ci.


La nouvelle enquête de Marie-Monique Robin

Notre poison quotidien

mardi à 20h40 sur Arte

Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?


Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin sera diffusé le mardi 15 mars à 20h40. Il sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice.

Entretien avec Marie-Monique Robin

« Existe-t-il un lien entre l'exposition à des pesticides et l'épidémie de cancer? »



Voici un extrait du blog de Marie-Monique Robin, au sujet de Notre Poison quotidien :


Je vous écris de Genève où j'ai filmé Olivier de Schutter, le nouveau rapporteur spécial contre la faim des Nations Unies (le successeur de Jean Ziegler) qui a présenté un rapport sur l"agroécologie" comme l'unique solution de nourrir le monde (j'y reviendrai).

Je mets deux liens en ligne:

- le premier concerne le site "Notre poison quotidien" mis en ligne par ARTE. Les internautes y découvriront un nouvel outil inauguré par Mozilla Firefox à l'occasion de la sortie de mon film et livre, intitulé "Pop Corn". C'est l'occasion de découvrir en exclusivité quatre extraits de mon film, avec des liens vers d'autres sites qui apportent des informations complémentaires:

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3673748.html

- le deuxième concerne l'article réalisé par Sophie Verney-Caillat de Rue 89 qui m'a accompagnée lors de l'avant-première organisée dans les Deux Sèvres, avec la participation de la Région Poitou Charentes (coproductrice du film). Ce fut très émouvant, car Sophie a rencontré mes parents sur la ferme où je suis née:

http://www.rue89.com/planete89/2011/03/08/marie-monique-robin-de-la-ferme-familiale-au-film-sur-les-pesticides-193785

Je m'envole demain pour Berlin où mon film sera présenté en avant-première.



Comme elle le dit dans un autre article de son blog :

Savoir, c’est pouvoir


Mesure indépendante de radioactivité au Japon




Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Catastrophe de Fukushima : les premières mesures indépendantes de radioactivité sont alarmantes

Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que six journalistes indépendants de l'association JVJA (Japan Visual Journalist Association), dont le directeur du magazine Days Japan, Ryuichi HIROKAWA, se sont rendus près de la mairie de Futaba, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, pour mesurer la radioactivité avec trois compteurs Geiger, ce dimanche 13 mars à 10h20. Il s'agit à notre connaissance de la première mesure faite de façon indépendante des autorités, par des journalistes japonais que nous saluons pour leur courage et les risques qu'ils ont pris pour faire leur métier.

À la mairie de Futaba, située à 2km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité dépasse la capacité de mesure de certains des compteurs Geiger (BEIGER COUNTR DZX2, VICTOREEN 209-SI, et MYRate PRD-10) employés par les journalistes japonais.

À l'aide d'un compteur VICTOREEN 209-SI, le débit de dose a été mesuré à 10 milli-Röntgen/h (soit 0,1 mSv/h, ce qui signifie qu'un citoyen japonais reçoit la dose annuelle tolérée en France en l'espace de 10 heures)
. Le journaliste ayant effectué la mesure, Ryuichi Hirokawa, déclare : "Quand j'ai fait un reportage fin février 2011 à Tchernobyl, le taux de radioactivité était de 4 milli-Röntgen/h (0,04 mSv/h) à 200 m du réacteur accidenté. Dans la ville de Pripyat, à 4 km du réacteur de Tchernobyl, le niveau était de 0,4 milli-Röntgen/h." (1)

Les mesures relevées avec les 2 autres appareils varient dans une fourchette de 20 à 1000 micro-sievert par heure (0,02 à 1 mSv/h). Explication : 1 mSv représente le niveau de la limite annuelle autorisée en France pour l'exposition de la population aux rayonnements radioactifs artificiels en France. En seulement 1 heure, un citoyen japonais reçoit la dose annuelle.

De telles informations accréditent un niveau de radioactivité dramatiquement élevé dans un périmètre étendu autour de la centrale, dont les conséquences sanitaires ne pourront être que très graves.

Rappelons que la radioactivité atteignait ce matin un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km de la centrale de Fukushima Daiishi (2).

Les autorités japonaises sont en train de perdre tout contrôle sur la situation. Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les citoyens : le gouvernement japonais cherche à minimiser autant que possible la gravité de la catastrophe nucléaire en cours et du relâchement de radioactivité dans l'environnement. Avec la réunion ministérielle de ce samedi 12 mars et la tentative de désinformation du ministre de l'industrie Éric Besson, la machine à étouffer l'information s'est déjà mise en marche, en France aussi.

La catastrophe nucléaire japonaise démontre s'il en était encore besoin la gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations. La seule décision politique responsable, pour le Japon comme pour la France, est de sortir du nucléaire.


Notes :

(1) http://mphoto.sblo.jp/article/43820834.html en japonais
Contact au Japon de l'association JVJA ayant effectué les mesures : JVJA Mobile: 090-6101 -6113

(2) http://english.kyodonews.jp/news/



Informations au fur et à mesure sur notre blog :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/


Nos porte-parole sont à disposition permanente des médias pendant tout le week-end :

À Paris :
Kolin Kobayashi : 06 64 96 08 48, correspondant de Days Japan à Paris
François Mativet : 06 03 92 20 13
Anne-Laure Meladeck : 06 71 23 30 09
Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20

À Lille :
Laura Hameaux : 06 85 23 05 11

À Lyon :
Philippe Brousse : 06 68 86 89 21
Xavier Rabilloud : 06 74 19 28 06

Nos référents techniques sont également disponibles pour toute intervention :
Marc Saint-Aroman (Toulouse) : 05 61 35 11 06
Jean-Marie Brom (Strasbourg) : 06 08 98 79 40

Photo de mesure de radioactivité par des journalistes indépendants japonais

dimanche 6 mars 2011

Urgence adoption : Dark

Dark

Dark déprime de plus en plus d'être à l'association. Il attend depuis plusieurs mois une nouvelle famille. Personne ne veut l'adopter, parce qu'il est noir. (message personnel d'EmelineEcologie : j'ai eu un chat noir seize ans, elle ne m'a apporté que du bonheur).

Dark est âgé de deux ans. Il a été rejeté à la suite de la naissance d'un enfant. C'est un minou extrêmement attachant, très affectueux, très présent qui nous suit partout dans la maison, Il a un fort tempérament, est très expressif et parle beaucoup.


http://leschatsdesauve.over-blog.com/

5 chatons de six semaines à adopter d'urgence

Mercredi 2 mars 2011 3 02 /03 /Mars /2011 08:58

Nous recherchons de toute urgence des adoptants pour cinq chatons de six semaines. Les chatons sont à adopter par deux. Ils sont de couleur grise, blanc gris, tigré gris argenté.

C'est une extrême urgence, ils ne peuvent rester à l'association, car étant trop jeunes pour être vaccinés, ils ne sont pas protégés.

Les photos viendront plus tard.


PRECISION IMPORTANTE CONCERNANT LES ADOPTIONS : Tous les chats proposés à l'adoption sont en parfaite santé. Ils ont tous été vus plusieurs fois par un vétérinaire, ont été stérilisés, identifiés, vaccinés Typhus, Coryza, Leucose et Chlamydiose, déparasités, vermifugés et testés FIV-FELV négatif. Les chats ayant des problèmes de santé ne sont pas à adopter, ils finiront leur jour dans notre association, excepté si nous trouvons des personnes compatissantes désirant faire un sauvetage.


http://leschatsdesauve.over-blog.com/article-5-chatons-de-six-semaines-sont-a-adopter-d-urgence-68407084.html

La Chine asphyxiée par la pollution de l’industrie textile


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Made in China. Ces étiquettes, nous les voyons sur une majorité de nos vêtements. Si nous savons que la Chine domine les exportations de textile et que cette production se fait dans des conditions sociales dégradées, nous connaissons moins la pollution environnementale qu’entraîne cette industrie. Dans un rapport récent, Greenpeace révèle des taux de pollution élevés et la présence de cinq métaux lourds dans les eaux de deux villes de la province de Guangdong, au sud-est du pays : Xintang, la “capitale du monde des jeans”, et Gurao, une ville industrielle où 80% de l’économie tourne autour de la confection de sous-vêtements. Pour l’ONG, les pollutions auxquelles sont confrontées ces deux villes sont emblématiques de l’industrie textile chinoise dans son ensemble, qui devrait revoir ses pratiques et sa réglementation.

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Avec une population de 215 000 habitants, 500 000 travailleurs migrants, 4 000 entreprises et une production annuelle chiffrée à 28 milliards de yuans (3 milliards d’euros), Xintang est connue comme la “capitale du monde des jeans”. En 2008, elle a produit plus de 260 millions de paires de jeans - soit 60% de la production totale de la Chine et 40% des jeans vendus aux Etats-Unis chaque année. 40% de ses jeans sont exportés en Amérique, en Europe ou encore en Russie.

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Petites et grandes usines, ainsi que des myriades d’ateliers familiaux, essaiment dans les rues de la ville. Adultes, mais aussi enfants et vieilles personnes, fabriquent à longueur de journée des jeans pour améliorer les revenus de leur famille. Le garçon sur la photo, dans le village de Dadun, à Xintang, gagne 0,15 yuan (1,5 centime) pour couper les fils qui dépassent d’un blue jeans. En une journée, près de 200 paires passent entre ses mains.

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Les villageois se plaignent des usines, qui effectuent l‘impression et la teinture des jeans, dont les eaux usées sont rejetées dans la rivière de Xintang. “Les procédés de teinture, lavage, blanchiment et impression sont quelques uns des plus sales de l’industrie textile, nécessitant de grands volumes d‘eau ainsi que des métaux lourds et autres produits chimiques, explique Mariah Zhao, chargée de campagne produits toxiques pour Greenpeace.

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Un militant de Greenpeace récolte un échantillon d’eau d’une rivière polluée près du village de Dadun, à Xintang. L’ONG a prouvé la présence de cinq métaux lourds - cadmium, chrome, mercure, plomb et cuivre - dans des quantités bien supérieures aux normes autorisées dans le pays.Tout le monde dit que les gens qui travaillent dans la teinture et délavage ont des problèmes de reproduction et de fertilité. Mon cousin a déjà travaillé dans une usine de teinture. Il est mort d’une pleurésie, témoigne Lin Zhixin, un travailleur migrant du Sichuan.

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A Gurao, surnommée “capitale du sexy”, les panneaux publicitaires de lingerie foisonnent. La ville représente, elle, 150 000 habitants, 140 000 travailleurs migrants, 3 000 entreprises et une production de près de 4 milliards de yuans (440 millions d’euros). Les rues sont remplies d’ateliers familiaux, d’usines et de marchés consacrés à la fabrication et à la vente de sous-vêtements.

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Ces enfants vont à l’école pendant la journée et travaillent de nuit et le week-end dans un atelier de tissu. Ils obtiennent 0,3 yuan chacun pour cent bretelles qu’ils attachent à un accessoire de machine à coudre, qui sera utilisé à l’étape suivante du processus d’assemblage des soutien-gorges. En une journée, ils peuvent gagner de 20 à 30 yuans (2 à 3 euros).

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En 2009, Gurao a produit plus de 200 millions de soutien-gorges. La rivière locale, le Xi Xiao, en a souffert. Les villageois estiment que cette rivière, “sale et puante”, n’est plus apte à la consommation ou à la lessive. Elle ne contient plus de poissons. Et quand elle déborde, les maisons et jardins de la population locale sont inondés par les eaux usées.

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Un fossé de drainage bouché par des eaux usées et des ordures à Gurao.

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Des salariés impriment des motifs sur des tissus dans une usine. L’eau est évacuée par les usines de teinture. Parfois, cela sent vraiment horrible. Et chaque fois, la couleur de l’eau est différente ; j’ai vu toutes les couleurs inimaginables, raconte Ren Shan, un travailleur migrant du Guizhou.

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Des élèves de Gurao essayent de se protéger des fumées de l’incinération des ordures. Xintang et Gurao sont emblématiques de la vaste problématique de la fabrication polluante de textiles. La responsabilité de la réglementation des eaux usées et de l’élimination des substances chimiques dangereuses dans les textiles doivent revenir non seulement aux gouvernements de Xintang et Gurao mais aussi à toute la Chine, conclut Mariah Zhao.

Photos : Qiu Bo/Greenpeace


Source : Le Monde

samedi 5 mars 2011

Une carte de France des permis de gaz et pétrole de schiste


Les gaz de schiste, ce n'est pas que dans le Larzac. La folle progression des permis ces deux dernières années macule le territoire français. Et vous ? A combien de kilomètres de chez vous prospecte-t-on ?

La situation internationale sur l'exploitation des gaz de schiste évolue tous les jours. Nominé aux Oscars, le documentaire Gasland de Josh Fox a néanmoins ébranlé le lobby des exploitants de gaz non conventionnels.

Récemment, le New York Times a dévoilé que les rejets des puits de gaz de schiste, en plus d'être pollués sont aussi radioactifs. En France, la ministre de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet ne cesse de reculer au point de se retrouver en porte-à-faux avec son homologue de l'industrie Eric Besson.

Elle a ainsi demandé au premier ministre d’annuler tous les permis exclusifs de recherche pour les gaz de schiste en France.

Localisation des permis de gaz de schiste

Vous ne le saviez peut-être pas, mais la France produit déjà du pétrole sur son territoire. En petite quantité certes (exploitation près de Biscarosse). Ce qui est nouveau, c'est que si des permis existent depuis longtemps, les demandes se sont multipliées ces derniers mois.

Depuis les trois fameux permis du Sud-Est (Nant, Montélimar, Villeneuve-de-Berg) accordés en mars 2010, d'autres demandes sont en cours de traitement.

Le Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures (BEPH) a mis à jour la carte des permis en janvier 2011. Cette carte, intitulée Périmètres des titres miniers d’hydrocarbures est accessible en ligne (attention gros fichier !) et même commandable par courrier.
Nous vous invitons à découvrir l'analyse du blog Sinistre gaz de schiste de ces cartes.

Si cette carte mêle pétrole, gaz naturel, gaz de schiste, demandes, permis et études, on découvre surtout que la France accorde de nombreux permis à des compagnies plus ou moins connues. A noter que chaque demande de permis (vous pouvez tenter de faire votre propre demande d'ailleurs...) ainsi que chaque permis accordé fait l'objet d'un arrêté publié au journal officiel.

Voici par exemple l'arrêté du permis de Montélimar accordé en mars 2010. C'est un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux aux sociétés Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS. On accède ainsi aux coordonnées géographiques délimitant le permis.
Pour des raisons mystérieuses, ces coordonnées ne sont pas au format standard (latitude et longitude en degré selon le méridien de Greenwich), ce qui rend leur localisation exacte un peu compliquée... quand on est pas géologue !

eco-SAPIENS vous propose donc une carte de France localisant le maximum des permis de gaz de schiste. Nous compléterons au fur et à mesure cette carte.

Nous comptons également sur vos contributions pour faire ressortir toute donnée susceptible d'être intéressante.

En attendant, découvrez à quelle distance se trouve le permis le plus proche de chez vous. Qui sait, vous être peut-être dessus...



Source : ecosapiens