dimanche 6 décembre 2015

Le calendrier de "l'avent" demain

Une très belle idée du magazine Kaïzen : un calendrier de l'avent où les cadeaux sont des pensées, des gestes. On peut le télécharger l'imprimer sur leur site.



Kalendrier de « l’avent » demain

visuel kalendrier Des idées, des conseils, des petits pas à faire, des astuces, des pensées pour sourire et réfléchir… Chaque jour, une surprise pour préparer demain ensemble dans la joie.
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dimanche 8 novembre 2015

Faire oublier l'élevage intensif aux consommateurs

Je vous copie un article très instructif de Consoglobe sur la manière dont la grande consommation tente de nous rouler en nous faisant oublier que derrière les oeufs, la viande, le lait, il y a de l'élevage intensif.
'C'est mon travail de mettre le consommateur à l'aise avec l'élevage intensif'

‘C’est mon travail de mettre le consommateur à l’aise avec l’élevage intensif’

Faire disparaître l’élevage intensif des pensées des consommateurs, tel est le but caché du marketing alimentaire. Pour cela, des techniques sont élaborées.

Les secrets du marketing alimentaire : l’élevage intensif n’existe pas

Le marketing concerne tous les domaines de produits et l’alimentation n’échappe pas à la règle. Comme pour d’autres types de produits, les règles du marketing alimentaire sont très complexes et longues à assimiler pour pouvoir ensuite les appliquer.
D’où l’intérêt de conférences de spécialistes sur le sujet, pour espérer glaner des astuces.

élevage intensif techniques marketing alimentaire

L’outil le plus puissant est pourtant plus sombre

L’experte en marketing alimentaire est en réalité une actrice, Kate Miles, et cette conférence est une mise en scène, créée pour l’association britannique Compassion in World Farming (traduisez « compassion dans l’agriculture mondiale »).
L’astuce décrit un truc réel : il s’agit de faire oublier au consommateur les réalités de l’élevage, spécifiquement de l’élevage intensif. Derrière le fromage, la vache et non le veau arraché à sa mère. Derrière la brochette, des porcs élevés dans de petites surfaces. Derrière le lapin, des cages exiguës plongées dans le noir.

élevage intensif techniques marketing alimentaireLe but est alors pour les véritables experts en marketing d’axer les emballages et les publicités sur une réalité parallèle à ce qu’il se passe derrière les grillages. Et cela laisse sans voix l’assistance. On vous laisse juger :

lundi 1 juin 2015

Arte : le mode de vie vegan

Arte diffuse un reportage sur le mode de vie vegan, il est toujours en rediffusion : http://www.arte.tv/guide/fr/051083-004/x-enius

A compléter avec l'excellent site : http://future.arte.tv/fr/vegetarien

Vous y trouverez des informations simples et claires, d'autres reportages...

"D’ici 2050, la production de viande devrait doubler. La quantité d’alimentation végétale à produire pour nourrir les animaux d’élevage correspondra alors à celle pouvant subvenir aux besoins de 4 milliards d’humains. La conséquence en serait une inévitable crise alimentaire. La solution ne serait-elle pas de renoncer à la viande ?"






vendredi 22 mai 2015

Les lions de mer victimes du réchauffement climatique

Cela fait des années que les scientifiques et les amoureux de la nature alarment l'opinion publique sur le réchauffement climatique. Les effets étant peu ou pas visibles chez nous, la tendance s'est amplifiée et nous en constatons maintenant les dégâts. Malheureusement, ce sont pour l'instant les animaux qui en pâtissent doublement. Par exemple, au pôle, les ours polaires ne trouvent plus de nourriture à cause de la fonte de la banquise. Ils se rendent alors dans les villes à la recherche de leur repas. Les habitants les chassent de plus en plus violemment et ces pauvres ours subissent une double souffrance : famine et blessures/meurtre.






Un autre exemple : la température de la mer augmente et les lions de mer ne trouvent plus de nourriture. Les mères doivent s'éloigner bien davantage pour chasser et elles sont séparées précocement de leurs petits, qui échouent en masse sur les plages. Les plages de Californie ont été envahies de bébés lions de mer (2000) dénutris et déshydratés. Les associations en sauvent le plus possible mais certains n'ont malheureusement pas résisté.

 Le phénomène de réchauffement de la mer, El Niño, va augmenter dans les prochains mois. De nombreux autres bébés lions de mer sont attendus.



Il serait peut-être temps de changer notre façon de vivre?!
Tout ce que nous faisons a un impact sur le climat : ce que nous consommons, la quantité que nous consommons, nos déplacements... Et mêmes si les industries et sociétés sont responsables, n'attendons pas pour commencer à agir!

Sources : 1 2 3 4

jeudi 21 mai 2015

Les braconniers gagnent du terrain : les éléphants tués en masse

 Je vous copie un article édifiant :


"Nos enfants vivront peut-être sur une planète sans éléphants": voici le récit d’hommes qui risquent leur vie face à des braconniers lourdement armés


 

Et nous, que pouvons-nous faire ?

Selon Gwendoline Viatour, porte-parole du WWF, les Belges et les Européens ne sont pas encore assez informés et n’ont pas conscience de ce qui est en train de se jouer en Afrique. En tant que citoyen, notre voix peut être utilisée pour faire pression sur des autorités politiques. Par exemple, il y a deux ans, le WWF a lancé une pétition pour demander à la Première ministre thaïlandaise de rendre illégal le commerce d’ivoire sur tout le territoire. Environ 20.000 Belges l’avaient signée."Et on avait gagné! Grâce à la pression publique de gens de pays du monde entier", se félicite la porte-parole."Maintenant, il y a aussi quelque chose de très concret, pour ceux qui se rendent en Chine ou qui sont éventuellement partenaires commerciaux de Chinois, surtout ne pas accepter de cadeaux qui soient à base d’ivoire. Car d’abord c’est illégal et puis ça participe au massacre des éléphants en Afrique. Et évidemment ne pas acheter des objets en ivoire sur place", conseille l’experte.

Ce sont des chiffres alarmants. Lors des dix dernières années, près de 60 % de tous les éléphants ont disparu en Afrique. Le braconnage est le principal responsable de ce désastre. Pour protéger ces grands mammifères et tenter de juguler ce fléau, des hommes téméraires risquent leur vie. Jean-Bernard témoigne de la barbarie des braconniers, prêts à tout pour arracher les défenses en ivoire des éléphants.

Au cœur de la moiteur de la forêt tropicale de Centrafrique, un petit coin de paradis attire chaque jour une centaine d’éléphants. Cette clairière dont le sol est extrêmement riche en sels minéraux s’appelle Dzanga Baï. Les pachydermes, constamment à la recherche d’eau et de nourriture, viennent s’y abreuver. Ce jardin d’Eden fait partie d’une réserve naturelle appelée Dzanga Sangha, déclarée Patrimoine de l’Humanité. Ce site, qui abrite de nombreux animaux comme les gorilles, les léopards ou encore les chimpanzés, est protégé depuis sa création en 1988 par le WWF et reconnu par les autorités nationales.
"C’est un endroit exceptionnel, c’est le seul dans le pays où l’on peut encore observer à tout moment de la journée un attroupement d’éléphants de forêt. Il faut donc réunir nos efforts pour protéger ce dernier bastion", lance Jean-Bernard Yarissem, coordinateur et superviseur du programme WWF en République centrafricaine. Depuis près de neuf ans, la mission principale de ce Centrafricain et de son équipe est de veiller sur ce merveilleux sanctuaire, où vivent les espèces emblématiques du bassin du Congo."La composante conservation constitue le corps de ce projet. Nous recrutons des éco-gardes qui patrouillent la zone pour dissuader ou appréhender les éventuels braconniers", explique-t-il. Une tâche qui s’avère malheureusement périlleuse, tant la violence des braconniers est intense.



"Je me suis caché dans la forêt sans eau, ni nourriture"
C’est au printemps 2013 qu’elle atteint des sommets, lorsque les violences plongent le pays dans l'instabilité."Les rebelles Séléka qui venaient de prendre le pouvoir à Bangui, la capitale, ont commencé à se répartir dans tout le pays, en fonction de leurs intérêts économiques. Cette coalition de rebelles venait de trois pays: essentiellement le Tchad, le Soudan et la République démocratique du Congo. Les Soudanais viennent surtout pour piller les diamants et aussi pour tuer les éléphants pour leur ivoire. Quand on a su qu’ils arrivaient, j’ai pris des dispositions pour évacuer une bonne partie du personnel", raconte Jean-Bernard. En tant que responsable, il est chargé par sa hiérarchie de ramener de l’argent aux quelques collègues restés sur place. Mais les rebelles Séléka ont vent de cette nouvelle et tentent de le kidnapper."Ces rebelles armés ont investi le village, mais ils se sont trompés de villa. J’ai donc dû m’échapper, comme tous les villageois d’ailleurs. Je me suis caché dans la forêt sans eau, ni nourriture". Les rebelles attaquent alors les bureaux du WWF. Ils volent tout l’équipement de l’organisation et une centaine de défenses d’éléphants confisquées à des braconniers."J’ai observé cela depuis ma cachette, sans aucun moyen de réagir ni de communiquer. J’avoue que c’est la première fois que j’ai véritablement eu peur pour ma propre sécurité. Après leur départ, quand j’ai pu enfin parler avec ma fille, j’ai failli verser des larmes", révèle Jean-Bernard.


"On a découvert un véritable carnage"
Début mai, un autre groupe de rebelles arrive dans le village. La cible de ces 17 Soudanais est alors différente. Leur objectif est de tuer les éléphants. Dès qu’ils réussissent à connaître la route pour se rendre à Dzanga Baï, ils foncent vers la clairière. Jean-Bernard est contraint de faire évacuer le site le plus rapidement possible."Dans le parc, le rapport de force est clair. Ces braconniers sont lourdement armés avec des kalachnikovs, alors que notre quarantaine d’éco-gardes ne possèdent qu’une vingtaine d’armes. Il ne fallait donc pas risquer leur vie. On n’avait pas le choix. On n’avait que nos yeux pour pleurer", déplore le coordinateur du WWF. "Pendant toute la nuit, ils ont tiré des coups de feu. Et cela a continué pendant deux jours. Au final, on a découvert un véritable carnage: vingt-six cadavres d’éléphants, dont quatre bébés. Ils leur ont arraché toutes les défenses et chargé tout ça dans leur pick-up avant de quitter le parc avec leur butin", relate avec émotion Jean-Bernard.


Des éco-gardes sous-équipés face à des braconniers armés de kalachnikovs
Face à ce bain de sang, les éco-gardes du parc sont anéantis. Mais ils ne pouvaient pas se mesurer à ces braconniers aguerris. "On a souvent l’image de braconniers armés d’une simple machette de villageois. Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment ça. Ce qui se passe, c’est du braconnage de masse, de grande ampleur. Les braconniers sont en fait des groupes armés qui ont des kalachnikovs, des hélicoptères, des outils de vision nocturne. Et les éco-gardes du parc sont tout à fait sous-équipés pour faire face à ce genre de groupes armés", explique Gwendoline Viatour, porte-parole du WWF-Belgique. Chaque année, une dizaine d’éco-gardes meurent en Afrique. Ils payent de leur vie le travail pour protéger les éléphants."Ils font donc un travail admirable au bénéfice de toute la planète, vu que les éléphants sont quelque part un patrimoine mondial", tient à souligner cette experte en biodiversité.


"Ils les tuent en masse, y compris les bébés"
Que ce soit en Centrafrique ou dans d’autres pays du continent, les scènes décrites sur le terrain sont insoutenables."On peut vraiment parler de barbarie. Les braconniers rassemblent les troupeaux d’éléphants à un endroit et ils les tuent en masse, tous en même temps, y compris les bébés qui n’ont même pas encore de défenses en ivoire. C’est vraiment atroce, quand on voit les images, parfois ils ne font que blesser l’éléphant qui est à terre et ils lui coupent la tête pour avoir les défenses alors qu’il est encore vivant", assure Gwendoline Viatour.


Le prix de l’ivoire ne cesse de grimper
Si ces groupes armés n’hésitent pas à violer même des sanctuaires protégés et sécurisés, c’est parce qu’ils savent qu’ils sont mieux équipés, mais aussi qu’ils ne risquent pas d’être punis lourdement."Les peines de prison ou les amendes sont encore trop faibles et insuffisamment appliquées par les autorités nationales pour que cela soit une réelle menace pour eux", regrette la porte-parole de l’ONG internationale de protection de la nature. Par ailleurs, l’ivoire, qui est surtout prisé par les Chinois, peut se vendre très cher là-bas. Un kilo acheté en Afrique une centaine de dollars est revendu plus de 2.000 dollars en Chine. Pour les braconniers, c’est donc un moyen de se faire facilement de l’argent."Le braconnage a un impact sur l’environnement pour les populations d’éléphants, mais aussi sur la sécurité nationale, vu que des populations locales souffrent de cela et se font menacer. Et potentiellement cela peut financer du terrorisme qui peut nous influencer nous, en Occident", assure l’experte.


"Un enfant qui nait aujourd’hui vivra peut-être à l’âge adulte sur une planète sans éléphants"
Aujourd’hui, l’attrait pour ce commerce illégal est tel que la situation est devenue catastrophique."Le braconnage atteint aujourd’hui des sommets en Afrique. C’est extrêmement inquiétant. On pense même que les éléphants sauvages pourraient purement disparaître d’ici une génération, donc d’ici 20 ans", craint Gwendoline Viatour. D’après les chiffres du WWF, il reste actuellement en Afrique environ 500.000 de ces grands mammifères. Or, chaque année, entre 25.000 et 30.000 sont abattus pour le braconnage."Donc, si on fait le compte, en 20 ans, ils pourraient disparaitre. On prend souvent cet exemple: un enfant qui nait aujourd’hui vivra peut-être à l’âge adulte sur une planète sans éléphants", pointe la porte-parole.

 
Au total, 37 pays abritent des éléphants. En Asie, des populations de ces pachydermes sont également menacées. Mais aujourd’hui, la crise se passe surtout en Afrique, où les éléphants sont considérés comme les plus grands animaux terrestres."La situation est particulièrement grave en Afrique centrale parce que là-bas le taux de braconnage est presque deux fois supérieur au reste du continent", indique Gwendoline Viatour. Cela s’explique par le fait que les éléphants de forêt vivent essentiellement dans cette région. Alors que les éléphants de savane se trouvent dans l’est et le sud du continent africain."Les éléphants de forêt ont un ivoire un peu plus jaune, qui est plus demandé par les Chinois qui consomment de l’ivoire. Il est destiné exclusivement à la fabrication d’objets d’art, de bijoux ou d’objets esthétiques. Ce qui explique pourquoi les éléphants de forêt sont encore plus menacés", explique l’experte.


"Il faut essayer de stopper l’intérêt pour l’ivoire en Thaïlande et surtout en Chine"
Pour lutter contre le trafic illégal d’ivoire, l’ONG mène différentes actions. Sur le terrain, l’association finance notamment du matériel et des formations pour les éco-gardes. L’objectif est d’apporter un appui logistique pour aider les autorités locales à protéger les parcs naturels, où vivent les éléphants. Mais il y a aussi un travail important de lobbying politique pour convaincre ces autorités d’adopter des lois plus sévères et surtout les faire appliquer. Enfin, il est important de sensibiliser la population locale, mais c’est malheureusement très difficile puisque la pauvreté est importante dans ces pays."Pour eux, aider les braconniers ou être braconnier soi-même, ça rapporte de l’argent. Donc, il faut les aider à avoir d’autres sources de revenu. La conservation de la nature ne fonctionne que si les humains sur place sont eux-mêmes déjà en mesure de satisfaire leurs besoins. Cela va de pair avec le développement de la population et on est aussi actif à ce niveau-là", indique Gwendoline Viatour.
Pour résoudre cette crise, l’ONG estime toutefois qu’il faut se concentrer sur les consommateurs d’ivoire en Asie."Il faut essayer de stopper l’intérêt pour l’ivoire en Thaïlande et surtout en Chine. Là-bas, c’est considéré comme un signe extérieur de richesse de posséder un objet en ivoire. Et il y a aujourd’hui une émergence d’une classe moyenne chinoise qui a beaucoup plus de moyens. Souvent ils n’ont toutefois pas conscience de la gravité de leur geste. Ils ne savent pas que derrière ça, il y a eu des centaines de milliers d’éléphants qui ont été tués. Ils achètent ça comme un objet de luxe comme un autre, sans réfléchir." L’un des gros chantiers du WWF actuellement est donc de convaincre la population chinoise, et en particulier aisée, d’abandonner cette habitude. D’après une étude menée par le bureau de l’ONG en Chine, ce sont en effet surtout les riches businessmen qui offrent des objets à base d’ivoire à leurs clients. L’association a donc mis en place des applications et des campagnes de sensibilisation ciblées pour éveiller leur prise de conscience. "Il faut aussi parallèlement à notre action en tant que ONG qu’il y ait une véritable volonté au niveau politique. On pousse aussi pour que les autorités chinoises mettent en place des mesures pénales très fortes pour des acheteurs d’ivoire. Il faut vraiment que le politique prenne le relais aussi bien en Chine et en Thaïlande que dans les pays africains où se trouvent les éléphants", estime la porte-parole.


"Si on perd Dzanga Sangha, on n’aura plus rien !"
Un avis que partage Jean-Bernard. Pour lui, une coordination au niveau international est essentielle pour pouvoir enrayer ce fléau. "C’est un constat amer. Les stratégies nationales et même régionales s’essoufflent face au développement d’un réseau mondial de trafiquants bien structurés et armés. En République centrafricaine, il n’y a ni gouvernement stable, ni armée. Si la communauté internationale pense que le pays peut à lui seul assurer la sécurité des éléphants, elle se trompe", lance le Centrafricain.

 
A Dzanga Baï, la situation est aujourd’hui plus calme. Suite au cauchemar de mai 2013, Jean-Bernard et son équipe ont travaillé d’arrache-pied pour que la vie reprenne son cours. Un défi réussi. Les éléphants sont revenus dans la clairière et le troupeau est reconstitué. Le parc a pu rouvrir ses portes aux visiteurs l’été dernier. La richesse de ce site protégé continue malgré tout d’attirer la convoitise des braconniers. Et les équipes sur le terrain manquent toujours de moyens pour assurer leur mission."Nous n’avons que deux ou trois véhicules qui fonctionnent, les routes sont mauvaises et nous n’avons pas assez d’armes. Par ailleurs, les moyens de communication en zone forestière sont difficiles. Mais on a quand même pu mettre en place un système de caméras de surveillance qui permet de regarder en temps réel Dzanga Baï", indique Jean-Bernard.
Malgré les obstacles et les dangers, ce père de famille reste animé de beaucoup de courage et de détermination."C’est un métier que je veux faire parce que j’y crois. Je crois en la beauté des animaux et en leurs valeurs. Et si on perd Dzanga Sangha, on n’aura plus rien", craint-il. Un cri d’alarme d’autant plus inquiétant que les éléphants sont déjà fragilisés par la destruction de leur habitat et le changement climatique. Et que leur disparition aurait de graves conséquences sur tout l’écosystème de notre planète.

dimanche 22 février 2015

Amitiés hors du commun : un dauphin et un chien

Le site Freekibble est un site qui offre des croquettes (kibble) en échange de nos réponses à des quizz gratuits (free). Ces questionnaires permettent de découvrir de nombreuses informations et histoires sur les animaux. Il y a quelques jours, freekibble renvoyait vers le site de Halopets (nourriture américaine pour chats et chiens). J'y ai découvert une très belle amitié entre Ben, le chien et Duggie le dauphin. Ben est le chien d'employés d'un hôtel. Ils étaient surpris de l'attirance de Ben pour le port, jusqu'au jour où ils l'ont vu jouer avec Duggie le dauphin.
Les deux mis jouent plusieurs fois par jour ensemble, jusqu'à trois heures d'affilée. Quand Ben s'est beaucoup éloigné du bord et est fatigué, Duggie l'aide à rentrer. Je vous laisse savourer cette vidéo des deux amis.


mardi 3 février 2015

Politique et Animaux

Je vous conseille le site Politique et Animaux, qui permet de faire connaitre les prises de position des politiques au sujet des animaux. C'est simple, clair et précis.
Ce site est animé par la formidable association L214. L214 est une association de protection des animaux, quels qu'ils soient. Les gens y sont en plus adorables.

Exemple de newsletter de Politique et Animaux :

 

Amendement N° COM-4 visant à supprimer l'article reconnaissant la sensibilité des animaux dans le code civil

Soumis par Thierry Lherm

Le 12 janvier 2015,
Thani Mohamed Soilihi (PS) a agi contre les animaux
Cet amendement supprime l’article 1er bis qui prévoit une reconnaissance de la spécificité des animaux dans le code civil.
extrait de l'Objet de l'amendement N° COM-4, amendement adopté
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Ces sénateurs ont défendu la reconnaissance de la sensibilité des animaux dans le code civil

Soumis par Thierry Lherm

Le 14 janvier 2015,
2 politiciens ont agi pour les animaux
Je ne partage pas votre avis : la portée symbolique d'une loi n'est pas forcément nulle. Le caractère d'être sensible reconnu à l'animal ne sera pas indifférent pour l'évaluation du préjudice subi par une victime en cas d'atteinte à ce bien meuble particulier. Je suis favorable au maintien de cet article.
intervention en Commission des lois de François Grosdidier
Son statut actuel de bien meuble ne correspond pas à la réalité. Or, si le droit doit être lisible, il importe également qu'il soit conforme à la réalité. Je me prononcerai donc contre cet amendement.
intervention de Sophie Joissains
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Esther Benbassa déplore le refus du Sénat de reconnaître la sensibilité des animaux

Soumis par Samuel L214

Le 22 janvier 2015,
Esther Benbassa (EELV) a agi pour les animaux
Seule la sénatrice Europe Ecologie-Les Verts Esther Benbassa a exprimé son « regret » suite à la suppression de l’article. « Il était loin d’être parfait, mais il avait le mérite d’aborder véritablement la question [...] nous espérons que le statut juridique de l’animal, cet être vivant doués de sensibilité, fera l’objet d’une réforme ambitieuse, propice à changer le regard de notre société sur l’animal et a mettre fin à certaines pratiques particulièrement cruelles.
extrait de l'article
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Statut juridique des animaux : Jean Glavany appelle les animalistes à rester « confiants »

Soumis par Samuel L214

Le 27 janvier 2015,
Jean Glavany (PS) a agi pour les animaux
Rejeté la semaine dernière par le Sénat, qui ne voit dans les animaux qu’un « bien meuble » qu’on « vend et achète », le texte doit encore passer une dernière fois devant l’Assemblée nationale [...] Jean Glavany a contacté Planète Animaux pour témoigner de sa sérénité. « Le Sénat peut bien voter ce qu’il veut, à la fin de la procédure, c’est l’Assemblée qui a le dernier mot ! », nous a-t-il affirmé, appelant les protecteurs des animaux à rester « confiants .
extrait de l'article
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Ces sénateurs ont soutenu la suppression de l'article reconnaissant la sensibilité des animaux dans le code civil

Soumis par Thierry Lherm

Le 14 janvier 2015,
6 politiciens ont agi contre les animaux
L'animal reste un bien meuble, sans en être tout à fait un : cette nouveauté est porteuse de conséquences que nous mesurons mal, pour l'élevage, par exemple.
extrait de l'intervention en Commission des lois de Christophe Béchu
J'approuve l'avis de Christophe Béchu, ainsi que l'analyse fine de notre rapporteur : un projet de loi de simplification ne doit pas être prétexte à des complications.
extrait de l'intervention de François Pillet
l'introduction de cette disposition est inacceptable. Ses conséquences économiques pourraient en outre être tout à fait désastreuses.
extrait de l'intervention de Jacques Mézard
Je soutiens l'analyse du rapporteur : l'objectif de ce texte doit rester la simplification du droit.
extrait de l'intervention de Catherine Tasca
La sagesse demande donc que nous suivions le rapporteur.
extrait de l'intervention de Pierre-Yves Collombat
Je conseille donc à notre rapporteur de motiver plutôt son rejet par la nécessité d'une réflexion approfondie sur cette question.
extrait de l'intervention d'Alain Richard
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David Rachline se félicite du refus du Sénat de reconnaître la sensibilité des animaux

Soumis par Samuel L214

Le 22 janvier 2015,
David Rachline (RBM-FN) a agi contre les animaux
Je m’étonne de l’ajout d’éléments parasitaires à ce texte. Je me félicite que notre commission des lois ait supprimé les dispositions relatives aux animaux. Je ne vois aucun lien avec la simplification du droit » a souligné le sénateur FN David Rachline.
extrait de l'article
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Pour Jean-Jacques Hyest les animaux doivent rester des biens dans le code civil

Soumis par Thierry Lherm

Le 22 janvier 2015,
Jean-Jacques Hyest (UMP) a agi contre les animaux
« C’est très sympathique tout ça. Mais il y a quand même une notion simple. Un animal est-il un bien ? Oui. Pourquoi ? Parce qu’on peut le vendre, le louer. (…) Ce qui ne veut pas dire du tout qu’il n’y ait pas de disposition (…) qui prévoit qu’on doit veiller à tenir compte que c’est un être sensible. Mais ce n’est pas du droit civil », souligne l’ancien président de la commission des lois du Sénat
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Joël Giraud souhaite que les associations participent à l'élaboration des normes de bien-être animal

Soumis par Thierry Lherm

Le 20 janvier 2015,
Joël Giraud (PRG) a agi pour les animaux
Suite à une récente enquête de l'association L214 sur les conditions d'élevage des poules pondeuses et le sort réservé aux poussins mâles, la direction générale de l'alimentation a informé vouloir mettre à plat les normes relatives au bien-être animal.
il souhaiterait savoir dans quelle mesure les associations de protection animale seront également associées à ces discussions et également qu'il en précise la teneur et le calendrier.
extraits de la question
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Pour Michel Dantin il n'est pas pertinent d'améliorer les conditions de transport des animaux

Soumis par Thierry Lherm

Le 8 janvier 2015,
Michel Dantin (UMP) a agi contre les animaux
La Commission a récemment lancé un appel à projet pilote sur les bonnes pratiques en matière de transport des animaux (SANCO/2014/G3/006). Toutefois, de nombreuses fédérations d'agriculteurs contestent la pertinence de ce projet.
2. quelles parties prenantes ont été consultées pour assurer la pertinence de l'appel?
extraits de la question avec demande de réponse écrite E-000178-15
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Laurence Abeille demande l'interdiction des bateaux-usines pratiquant la pêche intensive des thons rouges

Soumis par Thierry Lherm

Le 20 janvier 2015,
Laurence Abeille (EELV) a agi pour les animaux
Le léger rebond des stocks de thons rouges en mer Méditerranée témoigne des bienfaits d'une politique volontariste et responsable en matière de gestion des stocks halieutiques. [...] Au vu de son efficacité et de l'état toujours précaire des stocks de thons rouge, il convient au contraire d'aller plus loin et d'interdire les bateaux-usines pratiquant la pêche intensive.
extrait de la question parlementaire
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Ces parlementaires soutiennent les pêcheurs contre l'interdiction de pêcher les bars au chalut pélagique

Soumis par Thierry Lherm

Le 18 janvier 2015,
3 politiciens ont agi contre les animaux
Les pêcheurs ne sont plus seuls dans leur bras de fer contre la Commission européenne. Vent debout contre l'interdiction de pêcher le bar au pélagique en Manche jusque fin avril, ils ont reçu le soutien d'élus européens et français [...] Isabelle Thomas (PS), député européenne ; Alain Cadec (UMP), président de la commission de la pêche au Parlement européen ; et Gwendal Rouillard (PS), député de Lorient.
extrait de l'article
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Jean-Luc Mélenchon appelle les pêcheurs à braconner

Soumis par Thierry Lherm

Le 18 janvier 2015,
Jean-Luc Mélenchon (FG) a agi contre les animaux
 Alain Cadec est un de nos points d'appui » dans la crise naissante de la pêche du bar [...] Notre pêche est la plus réglementée du monde. Il n'y a pas une sardine qui se déplace sans que l'Europe ne soit informée de sa taille et de la couleur de ses yeux », a-t-il ironisé. Avant d'ajouter, plus grave, à l'adresse notamment des pêcheurs : « Je les invite à résister et si ça ne suffit pas, à désobéir.
extrait de l'article
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Laurence Abeille souhaite mettre fin à la "chasse" aux sangliers en enclos par des dogues argentins

Soumis par Thierry Lherm

Le 20 janvier 2015,
Laurence Abeille (EELV) a agi pour les animaux
des sangliers sont enfermés dans un enclos, avant que des meutes de dogues argentins ne soient lâchées sur eux et ne les dépècent. [...] Les organisateurs ont beau assurer que ce type de chasse fait la joie des plus jeunes
Ces éléments sont dorénavant entre les mains de la justice [...] Sans plus attendre, elle souhaiterait cependant connaître les éléments du régime dérogatoire permettant à ces individus d'organiser ces événements et aimerait savoir si le Gouvernement entend prendre des mesures pour y mettre fin.
extrait de la question parlementaire
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Alain Marty demande des mesures contre le commerce en ligne d'animaux d'espèces protégées

Soumis par Thierry Lherm

Le 20 janvier 2015,
Alain Marty (UMP) a agi pour les animaux
le dernier rapport d'enquête du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) [...] a révélé l'ampleur du commerce en ligne d'animaux sauvages [...] 33 006 spécimens - animaux vivants, parties du corps et produits dérivés - d'espèces sauvages menacées inscrites aux annexes I et II de la CITES
que les mesures encadrant la protection des animaux sauvages soient adaptées aux défis que pose le commerce en ligne de ces derniers.
extraits de la question
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Le Groupe de travail UMP sur la Chasse demande à la ministre de l'Écologie de prolonger la chasse aux oies

Soumis par Thierry Lherm

Le 20 janvier 2015,
31 politiciens (UMP) ont agi contre les animaux
Madame la Ministre, les chasseurs sont en colère. En leur nom, nous vous adressons cette lettre ouverte et nous vous demandons de revenir sur votre décision pour autoriser que la chasse aux oies soit prolongée jusqu’à la fin février.
extrait de la lettre ouverte à la ministre de l'Écologie
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